Développeur : comment décrocher le job de tes rêves ?

En tant que développeur, tu te demandes comment faire pour décrocher le job de tes rêves. La plupart du temps, cette réflexion apparaît lorsque tu te trouves dans une situation qui ne te convient pas. Après tout, l’herbe ne serait-elle pas plus verte ailleurs ?

Avant de sauter le pas ou de claquer la porte de l’entreprise qui t’emploie, je te propose de passer en revue quelques points qui alimenteront ta réflexion pour aller chercher une belle opportunité professionnelle.

Tes motivations tu découvriras

Dans notre milieu de la prestation en ingénierie des technologies de l’information, nous avons tous entendu parler de l’aventure d’un collègue développeur qui a décroché une superbe mission, bien rémunérée avec des conditions de travail de rêve et une “stack techno de ouf” !

C’est sûrement vrai, mais avant de t’emballer et de suivre son exemple, il convient que tu te questionnes sur tes motivations personnelles car, en tant qu’individu unique, tes motivations et ta situation ne sont peut-être pas comparables et identiques aux siennes…

Les technos

Ce que cherchent les entreprises est de recruter un développeur qui détient un certain niveau d’expertise sur une stack technologique pour réaliser le projet dans les meilleures conditions de délais, de qualité et de budget.

D’autre part, tous les langages et les stacks technologiques ne sont pas au même niveau sur le marché de l’emploi et suivant les régions géographiques.

Aussi, ce point est le premier élément que tu dois prendre en considération. Tu dois être particulièrement réaliste sur le niveau de tes compétences sur la stack technos qui est attendue. Avoir 3 ou 4 années d’expérience sur un langage sur des projets d’entreprise avec des interaction avec le reste du SI n’a pas la même « valeur » qu’une mission de développement d’une application dans une startup.

Les conditions

Ton job de rêve doit être associé à des conditions de rêve… Mais au-delà des conditions financières, les conditions de l’environnement de travail sont à prendre en compte. Car même si ta rémunération annuelle peut paraitre confortable pour Monsieur Toutlemonde, tu peux très bien vouloir aller voir ailleurs…

Financières

Selon la région géographique où tu habites, les niveaux de rémunérations sont plus ou moins avantageuses. Par exemple, en région parisienne, les niveaux de rémunération sont 15% à 20% supérieurs à celles proposées en région. Mais les frais de vie courante sont aussi supérieurs (transport, logement, alimentation, …) : à toi de positionner le curseur suivant ton niveau d’acceptance.

Environnement de travail

Au-delà des aspects financiers, ton environnement de travail est également à prendre en compte.

En premier, l’organisation de l’espace de travail : tu peux très bien préférer intervenir dans un espace délimité comme un un bureau ou refuser l’intervention dans un openspace trop grand. Ce dernier ne te permettant pas d’assurer une certaine concentration, tu peux préférer un openspace à taille humaine dédié à un projet en particulier.

Par rebond aux lieux de travail, si tu as un logement équipé d’un espace dédié, tu peux aussi profiter du télétravail si tu es convaincu par ce mode de fonctionnement. A toi de voir quel part de ce temps tu veux consacrer au travail depuis la maison.

L’évolution

Autant les conditions financières et l’environnement de travail répondent à des exigences « matérialistes », les conditions d’évolution impliquent que tu prennes du recul pour imaginer la suite que tu veux donner à ton parcours professionnel.

Quel chemin veux-tu prendre ? Est-ce que tu souhaites évoluer d’un point de vue technologique, vers la gestion d’équipe, vers une mission Lead Tech, etc…

Comment te vois-tu dans 1, 2 ou 5 années, voir plus loin si tu as une vision claire de tes objectifs.

Ce point sera potentiellement déterminant lorsque tu rencontreras des chargés de recrutement car si tu arrives à te projeter, cela démontrera pendant l’entretien que tu as une vision claire du chemin à parcourir tout en donnant des perspectives pour ton intégration.

En gros, est-ce que ton profile correspond aux attentes de l’entreprise que tu cibles. Et en retour, est-ce que l’entreprise est en capacité de te donner les moyens et les missions répondant à tes ambitions d’évolution.

Tes compétences tu cultiveras

Compétences techniques

Le premier point qui semble important mais qui ne va pas toujours de soi est que tu dois être réaliste par rapport à tes compétences. Tu dois pouvoir isoler les langages sur lesquels tu as une expérience significative ou qui ton permis de progresser. Cette liste te permet de construire une sorte de portfolio de sujets/compétences qui alimente ta base expérience.

L’amélioration des compétences techniques passe également par des projets personnels ou des sujets d’exploration pour tester un langage ou un framework (boite à outils) que tu ne connais pas encore.

Par exemple, un développeur qui ne fait que du pur PHP peut s’intéresser au framework Symfony ou se lancer dans l’exploitation d’un CMS comme Drupal ou PrestaShop.

Les autres compétences

Même si les compétences techniques ont un poids important pour le recrutement, les chargés de recrutement ont de plus en plus tendance à privilégier d’autres critères de choix : les soft skills.

Ces dernières sont principalement axées sur les compétences comportementales et les traits de personnalité. Elles revêtent une importance croissante car en tant que développeur tu ne travailles pas seul. A minima, tu seras en relation avec les autres membres de l’équipe, les managers et parfois en lien direct avec le client. Donc ton comportement, ta manière de t’exprimer oralement ou par écrit ont autant d’importance que de savoir écrire du code qui fonctionne.

On y retrouve les compétences humaines qui ne s’apprennent pas à l’école :

  • Ouverture d’esprit,
  • Confiance en soi,
  • Sens des relations interpersonnelles,
  • Sens des responsabilités,
  • Adaptation au changement.

Même au moment d’un entretien orienté technique, ces éléments sont aussi analysés au travers d’un échange plus ou moins formel entre pairs.

Ces compétences s’acquièrent et entretiennent tout au long de ta vie.

Ton plan d’action tu élaboreras

Pour élaborer ton plan d’action il faut d’abord que tu détermines tes objectifs en tenant compte de tes motivations que tu auras su au préalable identifier. Ces objectifs doivent se décomposés en horizons temporels : court terme, moyen terme et long terme sans pour autant te mettre la pression évidemment mais en restant méthodique.

Être proactif

Je ne t’apprends rien si je te dis que l’information (la data) est le nouveau pétrole de notre époque. Et s’est bien pour ça que toutes les informations que tu peux capter peuvent t’ouvrir les portes d’une nouvelle opportunité professionnelle.

Être proactif veut dire qu’au regard de tes objectifs, tu mets à profit ces informations pour adapter ou faire évoluer tes compétences pour répondre au besoin que tu pressens. A ne pas négliger les possibilités de poste ou de nouvelle mission que peut offrir ou créer ton employeur actuel.

Par exemple : ton entreprise a décroché un nouveau contrat pour réécrire avec une stack technique récente des fonctionnalités vente d’une application bancaire. Le fait de disposer de ces compétences et l’envie de travailler sur ce projet peuvent te permettre de proposer tes services au responsable du projet interne.

Être curieux

Rester ouvert au marché

Si tu disposes d’un outil de veille, comme un agrégateur de flux RSS, tu peux y ajouter des sites à suivre qui concerne les tendances du marché de l’emploi.

Par exemple, le site Developpez.com présente régulièrement des actualités autour des langages qui ont la côte ou les valeurs sûres.

Les Jobboard publient également des articles pour constituer son CV et les bonnes pratiques lors des entretiens. Le site Glassdoor propose des grilles de salaire par métier et par région.

Analyse de la situation

En tenant compte du marché, tu peux en complément analyser ta situation personnelle et déterminer si tu as déjà le poste de tes rêves ou si tu dois engager un plan d’action pour en changer et sous quel délai. C’est bien l’évolution de ta situation qui va déterminer ton passage à l’action.

Laisser une place au hasard

Un plan d’action ne doit pas prévoir toutes les étapes dans le détail et une part de hasard doit y trouver sa place.

Faire de la veille, assister à des meetups, suivre des formations en ligne ou dévorer les TEDx, participe à maintenir ce que j’appelle un « fil rouge d’ouverture d’esprit ». Et bien souvent ces bulles t’amènent à faire des rencontres, à pécher de nouvelles idées, à voir les choses sous un autre point de vue.

Ce hasard ne se provoque pas, il se cultive par des petites actions permettant de donner de l’oxygène à ta réflexion sur ta situation et d’ouvrir d’autres opportunités.

Conclusion

Cette conclusion t’appartiens au regard de l’article que je viens de te proposer.

 

 

 

 

 

 


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